Musset
à l’actualité
___________________
La chronique de Juliette Arnaud
-
Aujourd'hui, Juliette Arnaud va nous parler théâtre avec « On ne badine pas avec l'amour d'Alfred de Musset ».
Retrouvez toutes les chroniques de Juliette Arnaud dans « Par Jupiter ! » sur France Inter et sur https://www.franceinter.fr/emissions/...
___________________
Philosophie magazine, 3 janvier 2022
Un classique éclaire le présent…
La santé mentale des jeunes,
nouveau “mal du siècle” ?
Octave Larmagnac-
Dépression, angoisse, pensées suicidaires… Même avant la pandémie de Covid-
Certains parlent d’un « nouveau mal du siècle » – à l’instar du représentant de l’association Youth for Climate France Noé Gauchard, qui y voit le signe d’un « traumatisme écologique ». Inventée au XIXe siècle, cette formule de « mal du siècle » est-
Si c’est à l’écrivain Paul-
« Trois éléments partageaient donc la vie qui s’offrait alors aux jeunes gens : derrière eux un passé à jamais détruit, s’agitant encore sur ses ruines, avec tous les fossiles des siècles de l’absolutisme ; devant eux l’aurore d’un immense horizon, les premières clartés de l’avenir ; et entre ces deux mondes… quelque chose de semblable à l’Océan qui sépare le vieux continent de la jeune Amérique, je ne sais quoi de vague et de flottant, une mer houleuse et pleine de naufrages, traversée de temps en temps par quelque blanche voile lointaine ou par quelque navire soufflant une lourde vapeur ; le siècle présent, en un mot, qui sépare le passé de l’avenir, qui n’est ni l’un ni l’autre et qui ressemble à tous deux à la fois, et où l’on ne sait, à chaque pas qu’on fait, si l’on marche sur une semence ou sur un débris. »
Il faut replacer les mots de l’écrivain dans leur contexte : Musset écrit après la Révolution française et après l’Empire napoléonien, qui ont vu s’écrouler, partout en Europe, les structures politiques et sociales des siècles passés. L’avenir s’est ouvert mais il est devenu, ce faisant, radicalement incertain. Sans repères, dépouillée du luxe de pouvoir, à la différence de leurs aînés, se complaire dans la nostalgie du passé sans trop se préoccuper de l’avenir, la jeunesse dérive sans savoir vers où, sans savoir quoi faire. Les idéaux directeurs, l’enthousiasme et l’espoir qui guidaient les grands moments révolutionnaires ont déserté le monde et laissé place à « l’ennui » et à l’indétermination. « Ce fut comme une dénégation de toutes choses du ciel et de la terre, qu’on peut nommer désenchantement, ou, si l’on veut désespérance ; comme si l’humanité en léthargie avait été crue morte par ceux qui lui tâtaient le pouls. »
[...]
Si elle s’en distingue par certains points évidents, le malaise contemporain de la jeunesse n’est pas sans rapport avec le mal du siècle dont Musset faisait l’autopsie. Une différence essentielle, toutefois : éco-
Lire l’article dans son intégralité : https://www.philomag.com
_______________________
Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée -
Théâtre de l’Essaion (Paris 04) le 31/12/2020
Mise en scène de Xavier Lemaire (Molière 2015 Meilleur Spectacle Public avec "Les Coquelicots des tranchées").
Texte d’ouverture : La clef du Grenier d’Alfred, d’Isabelle Andréani (Nominée aux Molières 2019 dans le meilleur seule en scène avec "Un Coeur simple").
Avec : Agathe Quelquejay, Michel Laliberté
Durée : 1h10
https://www.essaion-
_______
Confession d’un oiseau du siècle
Répudié par ses parents parce qu’il n’est pas de leur couleur,
moqué pour sa voix qu’aucun de ses congénères n’apprécie,
ballotté par le vent depuis une gouttière du Marais jusqu’au bois
de Mortefontaine, un jeune oiseau s’interroge sur son identité.
Ni le pigeon voyageur, ni la petite pie, ni la gentille tourterelle,
qui ne le laisse pas indifférent, ni le pédant poète-
(Faut-
étourneaux, ni les vieilles colombes rencontrés sur sa route ne
lui porteront secours dans à sa quête existentielle.
Un jour, le hasard lui révèlera son identité de merle blanc. Il
décide alors d’assumer sa condition d’oiseau d’exception en
devenant écrivain. Mais, insensible aux témoignages
d’admiration dont il est l’objet, il s’enferme dans la solitude de
sa différence, source intarissable de souffrances.
Une jeune merlette admiratrice de son œuvre, “ femme de
plume ” et non moins blanche (Faut-
Sand ?) parvient, un temps, à le tirer de sa mélancolie.
Cette idylle marquera-
romantique ou l’entraînera-
désillusions ?
Au piano : Eric Artz
Racontée et mise en scène
par Gérard Maoui
Les jeudis 12, 19 et 26 mars 2020
à 20 heures
Espace Bernanos
4, rue du Havre -
FRANCE
www.weezevent.com/le-
_______
Gérard Maoui -
16b Passage Thiere -
FRANCE
Téléphone : 0677623464
Enchères_______________
« Dix objets incontournables de la vente dédiée aux souvenirs de la famille Sand à Bourges »
« Près de 350 pièces conservées par les descendants de George Sand seront vendues aux enchères demain à l’hôtel des ventes Jacques-
Et parmi eux…
Photo salle des ventes Jacques-
Paire de boucles d'oreilles en « or de Florence » offerte par Alfred de Musset à George Sand. Les boucles d'oreilles portent les inscriptions « Mea » et « Lux » (« Ma Lumière »).
Estimation : 200 à 300 euros.
Photo salle des ventes Jacques-
Gondole en bois et feutre dans un étui bambou à fermoir, offert par Alfred de Musset à George Sand. Longueur : 26 cm.
Estimation : 300 -
Publié le 22/02/2019,
par Valérie Mazerolle
__________________
Après avoir ravi les salles et surtout les yeux de nos voisins français, le spectacle Lorenzaccio de Marie-
"Après avoir touché à la poésie d’Aragon ou encore de Shakespeare, nous nous sommes attardés sur l’œuvre majeure d’Alfred de Musset. Elle nous intriguait, commence Marie-
INTERVIEW > Marie-
AURELIE PARISI, publié le 15 février 2019
Lire l’article dans son intégralité
__________________
Marie-
Danseurs et chorégraphes, Marie-
Par Jean-
C’est un grand classique de la littérature que le couple Pietragalla-
L’action se déroule à Florence en Italie sous le joug des Médicis. Un terreau fertile aux trahisons, à la tyrannie et bien sûr aux tueries. Pour Julien Derouault qui a chorégraphié et mis en scène avec Marie-
…
Lire l’article dans son intégralité : https://france3-
"Lorenzaccio", Pietragalla-
__________________
Rostand, Racine, Musset, Molière :
vos cinq tirades préférées au théâtre
En écho avec le Festival d'Avignon qui bat son plein, nous vous avons demandé sur les réseaux sociaux quelle tirade ou quel monologue de théâtre vous faisait vibrer l'âme. Voici les résultats du sondage : entre "Cyrano de Bergerac", "On ne badine pas avec l'amour", et "Phèdre", votre cœur balance.
1. "Non, merci !" : Cyrano de Bergerac, d’Edmond Rostang
2. "Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue " : Phèdre, de Racine
3. "Adieu Camille, retourne à ton couvent" : "On ne badine pas avec l'amour", de Musset
Camille et Perdican, 18 et 21 ans, sont cousins, et amoureux. Après dix ans de séparation, ils se retrouvent au château du Baron, le père de Perdican, qui a pour projet de les marier. Mais Camille, qui a été élevée au couvent par des religieuses très strictes qui l'encourageaient à n'avoir confiance ni dans les hommes ni dans l'amour, lui résiste. Elle dit souhaiter renoncer au monde pour entrer définitivement au couvent. Dans cette scène, la cinquième de l'acte II, Perdican met violemment en cause l'éducation religieuse et se fait le chantre de la passion amoureuse, qui transcende les bassesses humaines. Et comme il s'agit là aussi d'amour, cette tirade vous emballe particulièrement /
Adieu, Camille, retourne à ton couvent, et lorsqu’on te fera de ces récits hideux qui t’ont empoisonnée, réponds ce que je vais te dire : Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n’est qu’un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c’est l’union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière, et on se dit : J’ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j’ai aimé. C’est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui. [...]
"Chez Musset, le cœur est saignant, blessé, et c'est de cette plaie que le poète et dramaturge tire son génie et sa puissance créatrice", analysait Adèle Van Reeth dans "Les Chemins de la philosophie" en juin 2017. Dans cette émission intitulée "Musset, on ne badine pas avec le cœur", elle recevait le spécialiste du romantisme Sylvain Ledda pour parler du "prince phosphore du cœur volant" -
[...]
Rubrique ART ET CRÉATION,
le 23/07/2018 par Hélène Combis-
__________________
« Il ne faut jurer de rien», par le Théâtre Royal des Galeries (Bruxelles) au Château de Gomery.
Valentin, vingt-
Cette comédie, l'une des plus gaies de Musset, démontre avec grâce et fantaisie qu'en amour du moins, on ne saurait jurer de rien. On vous donne rendez-
Avant le départ de la saison culturelle 2018-
Informations et réservations : 0474.04.96.15
www.petittheatre.be
Samedi 4/8/2018 (21h)
Château de Gerlache -
Réservation obligatoire
__________________
L’histoire de la Bonaventure et des ancêtres d’Alfred de Musset et le Tramway du Loir-
Du samedi 15 septembre au dimanche 16 septembre à Manoir de Bonaventure
Visite commentée des expositions
Manoir de Bonaventure
Le Gué du Loir
3 rue de la Bonaventure -
Date : 15 septembre 2018
__________________
Théâtre à Paris : un Musset 2.0 au Lucernaire
Adaptée par un jeune duo volontiers « cartoonesque », la pièce de Musset « Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée » est à voir tout jusqu’en août au Lucernaire.
Mais que vient faire David Guetta chez Musset ? On peut légitimement se poser la question en assistant à l’adaptation d’« Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée » par Anne Sophie Liban et Mathias Fortune Droulers, ici metteurs en scène et acteurs sur les planches. Et puis, on se rend vite compte d’une réalité flagrante : le grand Alfred n’aurait pas été largué à notre époque.
Dans cette pièce, le comte aime la marquise, la marquise aime le comte mais ces deux-
En plongeant Musset dans le bain du XXIe siècle (l’écran de veille de l’ordinateur remplace le feu de cheminée, la reconnaissance vocale du Mac balance chanson sur chanson…), le duo souligne la modernité du propos. Certains passages fustigeant la femme objet semblent avoir été écrits en pleine affaire Weinstein. Troublant.
Volontiers cartoonesque, le duo mouille (littéralement) le maillot et assume largement (un poil trop parfois) la veine comique de la pièce. Un parti pris qui n’empêche pas la prose de Musset de se déployer, puissante et intemporelle, romantique et cruelle. Un joli Musset 2.0.
NOTE DE LA REDACTION : 3/5
Du mercredi au samedi à 21 heures et le dimanche à 17 heures, jusqu’au 19 août 2018 au Lucernaire (VIe). De 11 à 26 €.
LeParisien.fr, Grégory Plouviez,
6 juillet 2018
Voir aussi