Alfred de Musset, immortel

www.musset-immortel.com


Musset

à l’actualité

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La chronique de Juliette Arnaud

- 19 Janvier 2022 -

Aujourd'hui, Juliette Arnaud va nous parler théâtre avec « On ne badine pas avec l'amour d'Alfred de Musset ».

Retrouvez toutes les chroniques de Juliette Arnaud dans « Par Jupiter ! » sur France Inter et sur https://www.franceinter.fr/emissions/...

https://www.youtube.com

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Philosophie magazine, 3 janvier 2022

Un classique éclaire le présent…

La santé mentale des jeunes,

nouveau “mal du siècle” ?

Octave Larmagnac-Matheron, publié le 3 janvier 2022

Dépression, angoisse, pensées suicidaires… Même avant la pandémie de Covid-19, au moins un cinquième des jeunes souffrait de problèmes de santé mentale. Les confinements à répétition n’ont rien arrangé à ce mal-être généralisé auquel n’échappe pas la France, selon une enquête de l’Unicef : « 76,6 % des 6-18 ans indiquent qu’il leur arrive d’être triste ou cafardeux, 53,3 % de n’avoir plus goût à rien, et 64,2 % de perdre confiance en eux. […] 27,2 % des [adolescents] reconnaissent qu’il leur est déjà arrivé de penser au suicide, et 10,3 % qu’ils ont déjà tenté de se suicider. »

Certains parlent d’un « nouveau mal du siècle » – à l’instar du représentant de l’association Youth for Climate France Noé Gauchard, qui y voit le signe d’un « traumatisme écologique ». Inventée au XIXe siècle, cette formule de « mal du siècle » est-elle pertinente pour parler du monde d’aujourd’hui ?

Si c’est à l’écrivain Paul-Louis Courier, dans Pétition pour des villageois que l’on empêche de danser (1822), que l’on doit sans doute la paternité de l’expression « mal du siècle », celle-ci trouve sa plus célèbre évocation dans les Confessions d’un enfant du siècle (1836) d’Alfred de Musset. « Un sentiment de malaise inexprimable commença alors à fermenter dans tous les cœurs jeunes. […] Il n’en était pas un qui, en entrant chez lui, ne sentît amèrement le vide de son existence et la pauvreté de ses mains », écrit le romantique. À quoi tient donc cette étrange mélancolie que frappe la jeunesse de l’époque ? Musset y voit la conjonction indissociable de trois facteurs :

« Trois éléments partageaient donc la vie qui s’offrait alors aux jeunes gens : derrière eux un passé à jamais détruit, s’agitant encore sur ses ruines, avec tous les fossiles des siècles de l’absolutisme ; devant eux l’aurore d’un immense horizon, les premières clartés de l’avenir ; et entre ces deux mondes… quelque chose de semblable à l’Océan qui sépare le vieux continent de la jeune Amérique, je ne sais quoi de vague et de flottant, une mer houleuse et pleine de naufrages, traversée de temps en temps par quelque blanche voile lointaine ou par quelque navire soufflant une lourde vapeur ; le siècle présent, en un mot, qui sépare le passé de l’avenir, qui n’est ni l’un ni l’autre et qui ressemble à tous deux à la fois, et où l’on ne sait, à chaque pas qu’on fait, si l’on marche sur une semence ou sur un débris. »

Il faut replacer les mots de l’écrivain dans leur contexte : Musset écrit après la Révolution française et après l’Empire napoléonien, qui ont vu s’écrouler, partout en Europe, les structures politiques et sociales des siècles passés. L’avenir s’est ouvert mais il est devenu, ce faisant, radicalement incertain. Sans repères, dépouillée du luxe de pouvoir, à la différence de leurs aînés, se complaire dans la nostalgie du passé sans trop se préoccuper de l’avenir, la jeunesse dérive sans savoir vers où, sans savoir quoi faire. Les idéaux directeurs, l’enthousiasme et l’espoir qui guidaient les grands moments révolutionnaires ont déserté le monde et laissé place à « l’ennui » et à l’indétermination. « Ce fut comme une dénégation de toutes choses du ciel et de la terre, qu’on peut nommer désenchantement, ou, si l’on veut désespérance ; comme si l’humanité en léthargie avait été crue morte par ceux qui lui tâtaient le pouls. »

[...]

Si elle s’en distingue par certains points évidents, le malaise contemporain de la jeunesse n’est pas sans rapport avec le mal du siècle dont Musset faisait l’autopsie. Une différence essentielle, toutefois : éco-anxiété, solastalgie… les affects sombres de la crise environnementale mondiale gagnent du terrains ; mais ce mal-être s’accompagne, dans bien des cas, d’une volonté d’engagement plutôt que d’un abandon aux eaux de « l’affreuse mer de l’action sans but ». Une bonne raison d’espérer ?

Lire l’article dans son intégralité : https://www.philomag.com

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Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée - soirée Réveillon

Théâtre de l’Essaion (Paris 04) le 31/12/2020


Mise en scène de Xavier Lemaire (Molière 2015 Meilleur Spectacle Public avec "Les Coquelicots des tranchées").


Texte d’ouverture : La clef du Grenier d’Alfred, d’Isabelle Andréani (Nominée aux Molières 2019 dans le meilleur seule en scène avec "Un Coeur simple").


Avec : Agathe Quelquejay,  Michel Laliberté


Durée : 1h10


https://www.essaion-theatre.com


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Confession d’un oiseau du siècle

 

Répudié par ses parents parce qu’il n’est pas de leur couleur,

moqué pour sa voix qu’aucun de ses congénères n’apprécie,

ballotté par le vent depuis une gouttière du Marais jusqu’au bois

de Mortefontaine, un jeune oiseau s’interroge sur son identité.

 

Ni le pigeon voyageur, ni la petite pie, ni la gentille tourterelle,

qui ne le laisse pas indifférent, ni le pédant poète-cacatoès

(Faut-il reconnaître Victor Hugo ?), ni les grives, ni les

étourneaux, ni les vieilles colombes rencontrés sur sa route ne

lui porteront secours dans à sa quête existentielle.

 

Un jour, le hasard lui révèlera son identité de merle blanc. Il

décide alors d’assumer sa condition d’oiseau d’exception en

devenant écrivain. Mais, insensible aux témoignages

d’admiration dont il est l’objet, il s’enferme dans la solitude de

sa différence, source intarissable de souffrances.

 

Une jeune merlette admiratrice de son œuvre, “ femme de

plume ” et non moins blanche (Faut-il reconnaître George

Sand ?) parvient, un temps, à le tirer de sa mélancolie.

 

Cette idylle marquera-t-elle la fin des tribulations du volatile

romantique ou l’entraînera-t-elle vers de nouvelles

désillusions ?


Au piano : Eric Artz

Racontée et mise en scène

par Gérard Maoui

Les jeudis 12, 19 et 26 mars 2020

à 20 heures

Espace Bernanos

4, rue du Havre - 75009 Paris

FRANCE

www.weezevent.com/le-merle-blanc

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Gérard Maoui - Eric Artz

16b Passage Thiere - 75011 Paris

FRANCE

Téléphone : 0677623464


Enchères_______________

« Dix objets incontournables de la vente dédiée aux souvenirs de la famille Sand à Bourges »

« Près de 350 pièces conservées par les descendants de George Sand seront vendues aux enchères demain à l’hôtel des ventes Jacques-Cœur, à Bourges. Objets, bijoux, linge de maison, manuscrits, livres : les lots présentés offrent une évocation de la vie de la famille Sand ».

Et parmi eux…

Photo salle des ventes Jacques-Cœur

Paire de boucles d'oreilles en « or de Florence » offerte par Alfred de Musset à George Sand. Les boucles d'oreilles portent les inscriptions « Mea » et « Lux » (« Ma Lumière »).

Estimation : 200 à 300 euros.


Photo salle des ventes Jacques-Cœur

Gondole en bois et feutre dans un étui bambou à fermoir,  offert par Alfred de Musset à George Sand. Longueur : 26 cm.

Estimation : 300 - 500 euros.


Publié le 22/02/2019,

par Valérie Mazerolle


https://www.leberry.fr


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Après avoir ravi les salles et surtout les yeux de nos voisins français, le spectacle Lorenzaccio de Marie-Claude Pietragalla et son mari Julien Derouault arrive en Belgique. Le couple de danseurs unit son expérience artistique au service du chef-d’œuvre d’Alfred de Musset. Une aventure chorégraphique, théâtrale et humaine qui a pour but de faire danser le théâtre, de théâtraliser le mouvement et de chercher sans cesse du sens, du fond et de la forme à travers le corps et les mots.


"Après avoir touché à la poésie d’Aragon ou encore de Shakespeare, nous nous sommes attardés sur l’œuvre majeure d’Alfred de Musset. Elle nous intriguait, commence Marie-Claude Pietragalla. C’est une pièce qui a une résonance très contemporaine à notre époque et également une résonance politique. On y parle de jeux de pouvoir, d’ambition, de désir mais également d’amour. Tous les personnages de ce spectacle sont intéressants à incarner, aussi bien à travers la voix qu’à travers le corps."


INTERVIEW > Marie-Claude Pietragalla

AURELIE PARISI, publié le 15 février 2019


Lire l’article dans son intégralité

https://www.dhnet.be

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Marie-Claude Pietragalla, des mots en mouvement à la salle Pleyel

Danseurs et chorégraphes, Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault présentent leur nouvelle création "Lorenzaccio" à la salle Pleyel. Une pièce classique d’Alfred de Musset revue et adaptée en ballet. Jusqu'au 10 février à la salle Pleyel.

Par Jean-Laurent Serra - le 13/01/2019

C’est un grand classique de la littérature que le couple Pietragalla-Derouault a choisi de revisiter. A la richesse des mots d’Alfred de Musset s’ajoute désormais le langage du corps. Lorenzaccio est le drame romantique et politique par excellence.

L’action se déroule à Florence en Italie sous le joug des Médicis. Un terreau fertile aux trahisons, à la tyrannie et bien sûr aux tueries. Pour Julien Derouault qui a chorégraphié et mis en scène avec Marie-Claude Pietragalla, cette adaptation dansée de Lorenzaccio est un support idéal à la chorégraphie : " Les mots d’Alfred de Musset sont une forme de poésie, de musique que l’on va interpréter pour pouvoir danser dessus. C’est ça qui est assez extraordinaire, du coup il y a vraiment cette idée de pouvoir proposer à travers ce théâtre, un langage sur lequel le corps va s’appuyer ".

Lire l’article dans son intégralité : https://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/paris

"Lorenzaccio", Pietragalla-Derouault, du 1er au 10 février, Salle Pleyel. Paris 8e

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Rostand, Racine, Musset, Molière :

vos cinq tirades préférées au théâtre

En écho avec le Festival d'Avignon qui bat son plein, nous vous avons demandé sur les réseaux sociaux quelle tirade ou quel monologue de théâtre vous faisait vibrer l'âme. Voici les résultats du sondage : entre "Cyrano de Bergerac", "On ne badine pas avec l'amour", et "Phèdre", votre cœur balance.

1. "Non, merci !" : Cyrano de Bergerac, d’Edmond Rostang

2. "Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue " : Phèdre, de Racine

3. "Adieu Camille, retourne à ton couvent" : "On ne badine pas avec l'amour", de Musset

Camille et Perdican, 18 et 21 ans, sont cousins, et amoureux. Après dix ans de séparation, ils se retrouvent au château du Baron, le père de Perdican, qui a pour projet de les marier. Mais Camille, qui a été élevée au couvent par des religieuses très strictes qui l'encourageaient à n'avoir confiance ni dans les hommes ni dans l'amour, lui résiste. Elle dit souhaiter renoncer au monde pour entrer définitivement au couvent. Dans cette scène, la cinquième de l'acte II, Perdican met violemment en cause l'éducation religieuse et se fait le chantre de la passion amoureuse, qui transcende les bassesses humaines. Et comme il s'agit là aussi d'amour, cette tirade vous emballe particulièrement /

Adieu, Camille, retourne à ton couvent, et lorsqu’on te fera de ces récits hideux qui t’ont empoisonnée, réponds ce que je vais te dire : Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n’est qu’un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c’est l’union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière, et on se dit : J’ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j’ai aimé. C’est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui. [...]


"Chez Musset, le cœur est saignant, blessé, et c'est de cette plaie que le poète et dramaturge tire son génie et sa puissance créatrice", analysait Adèle Van Reeth dans "Les Chemins de la philosophie" en juin 2017. Dans cette émission intitulée "Musset, on ne badine pas avec le cœur", elle recevait le spécialiste du romantisme Sylvain Ledda pour parler du "prince phosphore du cœur volant" - la périphrase est de Caroline Jaubert.


[...]


https://www.franceculture.fr


Rubrique ART ET CRÉATION,

le 23/07/2018 par Hélène Combis-Schlumberger


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« Il ne faut jurer de rien», par le Théâtre Royal des Galeries (Bruxelles) au Château de Gomery.


Valentin, vingt-cinq ans, mène une vie de dandy vouée aux plaisirs et jure qu'il ne se mariera jamais, de peur d'être trompé. Quand son oncle, las de l'entretenir, lui propose de s'unir à Cécile de Mantes, une riche aristocrate, Valentin parie qu'il séduira incognito sa promise… dans le seul but de prouver qu'il ne doit pas épouser une jeune fille aussi sensible aux avances ! 
Cette comédie, l'une des plus gaies de Musset, démontre avec grâce et fantaisie qu'en amour du moins, on ne saurait jurer de rien. On vous donne rendez-vous avec une troupe énergique pour un spectacle optimiste où l'humour et l'ironie dominent…
Avant le départ de la saison culturelle 2018-2018, le Petit Théâtre fait une halte à Gomery pour la seconde année consécutive. Le château de Gerlache accueillera un grand classique du théâtre, dans le cadre de la tournée des châteaux menée par le Théâtre Royal des Galeries. 

Informations et réservations : 0474.04.96.15

www.petittheatre.be

Samedi 4/8/2018 (21h)

Château de Gerlache - Rue de Gerlache - 6760 Virton

Réservation obligatoire

https://www.quefaire.be

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L’histoire de la Bonaventure et des ancêtres d’Alfred de Musset et le Tramway du Loir-et-Cher


Du samedi 15 septembre au dimanche 16 septembre à Manoir de Bonaventure

Visite commentée des expositions

Manoir de Bonaventure

Le Gué du Loir

3 rue de la Bonaventure - 41100 Mazangé

Date : 15 septembre 2018


https://www.unidivers.fr


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Théâtre à Paris : un Musset 2.0 au Lucernaire

Adaptée par un jeune duo volontiers « cartoonesque », la pièce de Musset « Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée » est à voir tout jusqu’en août au Lucernaire.

Mais que vient faire David Guetta chez Musset ? On peut légitimement se poser la question en assistant à l’adaptation d’« Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée » par Anne Sophie Liban et Mathias Fortune Droulers, ici metteurs en scène et acteurs sur les planches. Et puis, on se rend vite compte d’une réalité flagrante : le grand Alfred n’aurait pas été largué à notre époque.

Dans cette pièce, le comte aime la marquise, la marquise aime le comte mais ces deux-là ne savent pas se le dire. Elle est lasse de ce petit théâtre commun que l’on nomme séduction. Il bout devant les atermoiements de l’élue de son cœur. Alors, ça clashe. Et pas qu’un peu.

En plongeant Musset dans le bain du XXIe siècle (l’écran de veille de l’ordinateur remplace le feu de cheminée, la reconnaissance vocale du Mac balance chanson sur chanson…), le duo souligne la modernité du propos. Certains passages fustigeant la femme objet semblent avoir été écrits en pleine affaire Weinstein. Troublant.

Volontiers cartoonesque, le duo mouille (littéralement) le maillot et assume largement (un poil trop parfois) la veine comique de la pièce. Un parti pris qui n’empêche pas la prose de Musset de se déployer, puissante et intemporelle, romantique et cruelle. Un joli Musset 2.0.

NOTE DE LA REDACTION : 3/5

Du mercredi au samedi à 21 heures et le dimanche à 17 heures, jusqu’au 19 août 2018 au Lucernaire (VIe). De 11 à 26 €.

LeParisien.fr, Grégory Plouviez,

6 juillet 2018

http://www.leparisien.fr


www.musset-immortel.com

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