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Il n'a été et n'a voulu être que jeune homme. Il a simplifié sa vie et, par suite, la vie humaine, en en retranchant pour ainsi dire l'enfance et l'âge mûr, et en la condensant toute dans l'âge de l'amour.

Emile Krantz, Annales de l'Est, Nancy, 1890 - 4ème année.


Il fallait toujours, nous dit Paul, qu'Alfred fût amoureux [...].

Emile Krantz, Annales de l'Est, Nancy, 1890 - 4ème année.


Non seulement j'aime beaucoup mon frère, mais c'est mon ami, écrivait Alfred de Musset. (Lettre à Caroline Jaubert, 22 novembre 1842).

Et la nuance était vraie ; peu de frères ont été plus amis que Paul et Alfred de Musset. Paul était l'aîné ; il était de plus haute taille, ce qui faisait qu'Alfred, par manière de plaisanterie, l'appelait souvent le petit.

Charles Monselet, De A à Z - Portraits contemporains, Paris, G. Charpentier, 1888.


On n'a pas le droit de dormir quand on a réveillé tout le monde par de beaux accents lyriques.

Eugène de Mirecourt, Alfred de Musset, Paris, J.-P. Roret Editeur, Collection Les Contemporains, 1854.


S'il réduit la vie à l'âge de l'amour, c'est que l'amour est le but unique de la vie.

Telle est sa logique.

Emile Krantz, Annales de l'Est, Nancy, 1890 - 4ème année.


L'amour, chez Musset, est solidaire en tout de la jeunesse ; ils sont complémentaires ; il est comme elle absolu, exclusif, intolérant [...].

Emile Krantz, Annales de l'Est, Nancy, 1890 - 4ème année.


L'œuvre d'Alfred de Musset, c'est le miroir de la jeunesse ; elle peut, selon les jours, s'y sourire et s'y voir belle,  ou s'y trouver laide et s'y prendre en pitié. Vous voyez par là de quelle importance est cette œuvre et que c'est bien parmi les vraiment grands poètes qu'il faut ranger Alfred de Musset.

Emile Montégut, Revue des Deux mondes, « Esquisses littéraires ».


Nous allons donc laisser parler [de] Musset en prose et en vers.

Il est un de ces rares privilégiés, maître dans les deux langues.

Alexandre Dumas (père), Les Morts vont vite.


« Cet homme si richement doué est mort étouffé

par l'air du doute qu'il respirait depuis l'enfance.

Son air respirable eût été la croyance !

Il est mort étouffé ! Il y a des esprits froids

qui se plaisent dans le doute ! M. […], par exemple.

Il y a des âmes de feu pour qui le doute est une machine pneumatique

et qui étouffent sous le récipient, Alfred de Musset, par exemple ».

Ernest Hello, Le Siècle, les Hommes et les Idées, Paris, Editions Perrin, 1986.


« Quand il compose ses Nuits, on sait le décor qu'il lui faut :

comme pour un rendez-vous galant, des flambeaux, des fleurs, le souper, le champagne ou le punch sur la table, pour aider la Muse à paraître, créer l'illusion d'une présence ».

Emile Henriot, L'Enfant du Siècle - Alfred de Musset, Paris, Editions Amiot-Dupont, 1953.


Musset était naturellement gai, d'une gaîté communicative qui ne haïssait même pas les bouffoneries et les calembours.

Il avait la douceur et la grâce même dans la discussion, c'était un éblouissement que de l'entendre, car il savait donner une tournure exquise aux choses les plus insignifiantes. »

Vicomtesse Alix de Janzé, Etude et récits sur Alfred de Musset, Paris, Plon & Nourrit, 1891.

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